Nous craignons nos émotions, les reconnaissons souvent trop tard, quand elles nous submergent, nous font verser des torrents de larmes alors que nous pensions aller bien, gérer la situation, l’avoir dépassée.
Je vous partage ici, propose l'exercice que je fais faire lors d'ateliers, conférences pour aider les personnes à identifier leurs émotions.
La création de ces différents repères vous permet de reconnaître le signal émotionnel, de pouvoir ensuite identifier son message et réagir de manière adaptée.
1. Reconnaître le signal émotionnel
Lorsque vous êtes en situation et que vous ressentez un de vos indicateurs (ex. : frissons) vous pouvez vous demander s’il signale l’émotion correspondante (ex. : peur), s’il est lié à une cause physique (ex. : courant d’air), interne (ex. : malade), ou autre. Si c’est une émotion vous pouvez vous demander si vous elle vous appartient ou non. Le signal d’origine peut provenir d’un de vos proches (ex. : fils en colère, sentiment d’incompréhension), avec lequel vous entrez en résonance émotionnelle (ex. : colère, sentiment d’incompréhension). Si c’est le cas pensez que vous libérez l’émotion qui n’est pas la vôtre et concentrez-vous sur votre émotion. Vous ne pouvez agir que sur l’émotion qui vous appartient. Vous mettre sur la même fréquence émotionnelle que l’autre (ex : colère) a tendance à empirer la situation..
2. Identifier le message émotionnel
Nos émotions cherchent à nous transmettre des messages, mais lesquels ?
Colère : énergie de protection (ex. : réaction défensive liée à un sentiment d’insécurité), elle exprime un besoin d’agir (ex. : ce n’est pas tolérable), interviens quand certains de nos besoins ne sont pas respectés (ex. : j’ai le droit d’être reconnu). C’est une demande de changement.
Peur : signal de détresse, parfois violent, pouvant court-circuiter votre corps (ex : tétanie, tremblements), émotionnel (ex. : incapacité de s’exprimer). C’est un avertissement face à une situation considérée comme dangereuse compte tenu de notre vécu (ex : porte bloquée, rappel d’enfermement). Elle exprime un besoin d’être protégé, rassuré.
Tristesse : elle intervient lorsque quelque chose se termine (ex : fin d’un danger, rupture), elle révèle ce qui a besoin d’être libéré et nous aide à l’évacuer (ex : peur de l’abandon). C’est une demande de réconfort, d’apaisement.
Joie : énergie qui nous anime tous à la base, nous fait vibrer, c’est une énergie vitale qui demande à être partagée.
3. Réagir à son émotion
Plus vous identifiez le signal émotionnel tôt moins il risque de s’amplifier, plus vous arriverez à le libérer facilement. Vous pouvez reprendre le premier exercice (inspirer, bloquer, souffler l’émotion) pour lâcher l’émotion. L’identification du message (ex : j’ai peur de ne pas finir ce travail) vous permet d’entamer un dialogue avec votre émotion, lui dire que vous la prenez en considération, que vous allez réagir, que ça va aller. Plus vous êtes dans le déni, plus vous considérez que l’émotion est illégitime et plus elle va s’amplifier.
Vous pouvez également négocier avec vos émotions (oui j’ai besoin de repos, promis je prends du temps pour moi ce soir). Vos émotions ont une logique, elles se greffent sur des situations émotionnelles antérieures non digérées (ex : situations d’échec, situations douloureuses), plus elles sont nombreuses, intenses, plus elles ont duré, plus vos réactions présentes sont fortes, difficiles à contrôler et vos temps de récupérations longs. Essayez d’évacuer au maximum vos émotions au fur et à mesure et si vous sentez que ce qu’il y a derrière est trop lourd, sachez qu’il existe des méthodes efficaces pour vous aider.
Judith Vasdev
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