Mes intuitions sont-elles des illusions?

 « Faites confiance à vos intuitions ! » « Le mental c’est mal ! » Mais qu’en est-il vraiment ? Pourquoi nos intuitions se révèlent parfois pertinentes et d’autres fois incorrectes ? Comme s’y retrouver avec sa sensibilité énergétique?

Comment interpréter ce qu'on perçoit avec sa sensibilité énergétique?

Chacun a donc des perceptions, une sensibilité énergétique plus ou moins développée, élaborée et fréquente. Elle peut se manifester de manière kinesthésique à travers des sensations corporelles (ex: chaud, froid), des perceptions visuelles (ex: couleurs, flash), auditives (ex: mots, messages). 

D'où viennent les intuitions?

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Liens corps éthérique, corps émotionnel et corps mental corps physique incarné (schéma Judith Margolinas, dessins de Barbara Ann Brennan)

 Nos actions ne sont pas uniquement guidées par notre mental. Nous sommes parfois très attirés ou repoussés par une personne sans arriver à expliquer pourquoi. Sans nous en rendre compte, nous nous branchons aux corps énergétiques, voire au monde astral (défunts, guides…). Ces différentes sources nous transmettent des informations (ex : telle personne va t’aider), qui se traduit sous la forme d’une énergie que nous percevons la plupart du temps inconsciemment (ex : je le sens bien) qui agissent sur la matière en guidant nos actions (ex : aller vers telle personne).

 

 Le corps émotionnel transmet des informations sur les émotions du moment (ex : stress) ou plus profondes (ex : tempérament mélancolique) de la personne. Certains perçoivent ces énergies sous forme de couleurs (ex : rouge = colère), de sensations physiques (ex : frissons = peur) qui vont nous sembler plus ou moins agréables.

 

 Le corps mental transmet des informations sur les croyances, pensées, schémas mentaux des personnes qui peuvent, par exemple, nous amener à aller vers une personne qui partage notre système de valeur.

 

 Le corps éthérique transmet des informations sur le corps physique qu’on peut ressentir en les percevant dans notre propre corps (ex : sentir le mal de tête de l’autre sur soi) ou celui de l’autre (ex : sentir une zone plus dense, sombre sur la tête). Ce corps énergétique contient également des informations concernant notre vie personnelle (de la conception à maintenant et à notre futur proche), nos mémoires familiales, karmiques, collectives, actives dans cette vie. Ces mémoires qui s’activent selon les circonstances (ex : situation de deuil réactivant tous les vécus de deuils antérieurs). Elles fonctionnent comme des minis films 3D que la plupart des personnes perçoivent de manière partielle, plutôt auditive (ex : elle est enceinte) ou visuelle (ex : je vois un enfant).

 

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Lien corps astral, psyché (schéma Judith Margolinas, dessins de Barbara Ann Brennan)

Le corps astral transmet des informations sur l’ensemble de nos vies antérieures (karmiques), de nos lignées familiales et les mémoires collectives. Quand elles sont réactivées, ces mémoires basculent dans le corps éthérique. Cela se produit, en particulier, quand on noue une relation de cœur avec une personne connue dans une vie passée, avec laquelle nous sommes en lien karmique.

 

Nous pouvons également capter des informations venant directement de l’astral, de notre conscience, de nos guides, défunts ou autres présences qui se manifestent sous forme de synchronicités, d’intuitions.

Interprétation des perceptions énergétiques : cas pratique

Chacun a donc des perceptions plus ou moins fréquentes, conscientes et complexes. Le plus délicat est de savoir comment les interpréter, comme nous allons voir.

 

Par exemple, quand on a le sentiment qu’une personne a été abusée cela peut faire référence à une situation physique qui lui est arrivée, correspondre à une réalité psychique ou mentale (ex : cette personne a abusé de ma confiance) ou à une mémoire familiale (abus physique/psychique/mental antérieur) voire à une mémoire karmique dont est porteuse la personne. La perception interprétée comme un abus nous renvoie à notre réalité personnelle que nous avons parfois tendance à projeter sur l’autre personne (ex : j’ai ressenti ça quand j’ai été abusé donc elle l’a été) ce qui fonctionne plus ou moins. Ce qui est vrai dans notre réalité ne l’est pas forcément dans la réalité de l’autre.

 

Nous avons également tendance à considérer qu’une attirance forte et plaisante nous conduit vers des choses agréables, or ce n’est pas forcément le cas. Par exemple, une femme dont le schéma familial comporte des femmes battues risque d’être attirée par un homme violent. Nos schémas tendent à se reproduire tant qu’ils ne sont pas intégrés, libérés, résolus et qu’un nouveau, plus bénéfique, n’est pas enclenché. Généralement, nos attirances nous montrent nos besoins, ce que nous devons résoudre pour avancer, et ce que nous détestons nous montre généralement des parts de nous-mêmes en souffrance, que nous avons du mal à accepter.

 

La qualité de connexion d’une personne dans l’astral est donc intimement liée au travail qu’elle a réalisé sur elle-même. Une personne en souffrance aura tendance à canaliser des messages sombres et à se connecter, par exemple, à des défunts en détresse, voire à penser qu’elle est connectée à des énergies bienveillantes sans que cela soit le cas.

 

Il est donc important de saisir le langage de nos perceptions, de se questionner sur le message que nos émotions transmettent.